Les différents types d’incontinence masculine

Chaque cas d’incontinence masculine diffère en fonction de la situation du patient. Celle-ci peut être ou non liée à une autre pathologie ou lésion. Une consultation auprès d’un médecin permettra ainsi de s’interroger sur les symptômes ressentis et de déterminer le type d’incontinence auquel on a affaire :

  • Incontinence par impériosité
  • Incontinence d’effort
  • Incontinence par regorgement
  • Incontinence fonctionnelle
  • Incontinence d’origine neurologique

Comprendre précisément les différents types de fuites urinaires et connaître les mécanismes en jeu, permettent également de définir le traitement le plus adapté pour lutter contre ses effets.

L’incontinence par impériosité

Parmi les différents types de fuites urinaires, l’incontinence par impériosité, aussi appelée pollakiurie, se traduit par une envie soudaine et pressante d’uriner. Le plus souvent, il est impossible de se retenir et cette situation mène à une perte urinaire involontaire et incontrôlée.

Ne laissant pas le temps de se rendre aux toilettes, ce type d’incontinence survient en général fréquemment de jour comme de nuit.

La cause principale de l’incontinence par impériosité est une hyperactivité de la vessie qui se contracte brutalement alors qu’elle ne devrait pas.

Il est possible d’utiliser différents traitements :

  • Les anticholinergiques : ces médicaments ont pour effet de bloquer les substances chimiques produites par le corps et peuvent être prescrits pour traiter certaines allergies, les troubles du sommeil, ou encore les nausées ;
  • La rééducation périnéale en cas d’incontinence par instabilité vésicale ;
  • La chirurgie : par injection de toxine botulinique, neurostimulation ou entéroplastie ;
  • Moyens palliatifs : culottes d’incontinence, bandelettes rétro-urétrales, pince pénienne
  • Solutions naturelles : en décoction, la noix de cyprès est une alliée à ne pas négliger pour soulager des fuites urinaires.

Ce type d’incontinence pouvant être lié à une autre maladie (infection urinaire, calcul, polype de la vessie…), il est indispensable de procéder à un examen approfondi et d’écarter toute autre cause.

L’incontinence liée à l’effort physique

L’incontinence dite d’effort est une pathologie liée à un effort physique soudain ou prolongé, volontaire ou non : éternuement, port de charge lourde… mais aussi constipation chronique, ou encore obésité ou surpoids qui sollicitent et fatiguent l’ensemble de l’organisme.

Si pour les femmes, la cause principale de ce type d’incontinence est liée à un affaiblissement des muscles du périnée et du sphincter lors de l’effort produit au cours d’un accouchement, la cause principale pour les hommes est la prostatectomie.

Dans le cas d’une incontinence d’effort, la vessie et les voies ne fonctionnent plus correctement et la moindre pression exercée sur l’abdomen entraîne une fuite urinaire.

Les conséquences des différents types de fuites urinaires sur la vie sociale, professionnelle ou amoureuse peuvent être très sérieuses et entraîner l’isolement, voire la dépression. Il n’est donc pas anodin et de s’en préoccuper afin de trouver des solutions.

Comme pour l’incontinence par impériosité, il existe de nombreux traitements adaptés à chaque situation.

L’incontinence d’effort et l’incontinence par impériosité peuvent se cumuler : ce type d’incontinence est appelée incontinence mixte.

L’incontinence par regorgement

Une incontinence par regorgement signifie que la vessie ne se vide pas complètement au moment de la miction, le plus souvent en raison d’une obstruction des voies. Le volume d’urine dépasse donc rapidement la capacité de la vessie qui déborde. Cela se traduit par l’envie fréquente d’uriner, en petite quantité à chaque fois (évacuation au compte-goutte).

Cette pathologie typiquement masculine peut être un symptôme d’hypertrophie bénigne de la prostate (HPB) ou de cancer de la prostate. Ces risques augmentent avec l’âge. Néanmoins, un mode de vie sain et une alimentation équilibrée, riche en fibres et en antioxydants, en évitant les boissons astringentes (thé, café, alcool), permettent de prévenir considérablement les risques d’adénome de la prostate.

L’incontinence fonctionnelle

L’incontinence fonctionnelle est généralement liée à une atteinte externe et indépendante du système urinaire. Il peut s’agir de troubles physiques entraînant une réduction de la mobilité (immobilité, déficience visuelle, arthrose, hernie…), ou cognitifs comme un Alzheimer, les séquelles d’un AVC, une lésion cérébrale, une dégénérescence…

Ces affections empêchent le patient soit de se rendre rapidement aux toilettes, soit d’avoir conscience ou de ressentir l’envie de s’y rendre (oubli).

Dans ce cas, l’incontinence fonctionnelle n’est ni un symptôme, ni une cause, mais une conséquence. Traiter ce type de fuite urinaire, consiste à traiter la pathologie dont elle résulte.

Incontinence d’origine neurologique

Appelée incontinence réflexe, ou encore incontinence neurogène, l’incontinence d’origine neurologique met en évidence un défaut de transmission nerveuse. Parmi les maladies du système nerveux pouvant entraîner ce type de fuite urinaire se trouvent notamment :

Les maladies du système nerveux central :

  • La sclérose en plaque : touchant cerveau et moelle épinière, cette pathologie entraîne lésions des nerfs de la vessie et troubles de la motricité
  • La maladie de Parkinson : maladie neurodégénérative, elle entraîne une carence en dopamine à l’origine des troubles urinaires
  • Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) : les conséquences varient en fonction de l’importance de l’AVC et de ses séquelles

Les maladies du système nerveux périphérique :

  • La neuropathie diabétique : atteinte des nerfs périphériques, entraînant une stagnation de l’urine dans la vessie
  • L’alcoolisme chronique : pouvant s’accompagner d’impuissance, ce type d’alcoolisme entraîne une intoxication du cerveau et de l’ensemble des organes du corps

Les principales conséquences, entraînant un dysfonctionnement vésical, sont :

  • L’insuffisance sphinctérienne
  • L’hyperactivité de la vessie
  • La paralysie des muscles de la vessie

Avant tout traitement, il est indispensable d’être certain de l’origine du trouble urinaire. A cet effet, un bilan urodynamique peut être prescrit.

Incontinence masculine : les différents types de fuites urinaires

Chaque cas d’incontinence masculine diffère en fonction de la situation du patient.

Fuite urinaire chez les hommes : quelles solutions ?

Les fuites urinaires peuvent causer de véritables désagréments au quotidien. Barrière à la vie sociale, pesant sur l’humeur, contraignantes, elles nécessitent un comportement et un traitement adapté.

Incontinence masculine : quand l’appareil urinaire ne marche pas

Au-delà d’une pathologie définie (cancer de la prostate, adénome, etc.) à laquelle elle serait liée, l’incontinence urinaire résulte avant tout d’un dysfonctionnement du système urinaire.

Ne pas négliger le rôle du sphincter et du périnée chez l’homme

Le sphincter et le périnée jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement urinaire de l’être humain.

Les maladies de la prostate

Située sous la vessie, la prostate est une glande qui, sous l’action de la testostérone, produit le liquide séminal qui compose le sperme.

Incontinence : la rééducation du périnée chez l’homme

De façon préventive ou dans le cadre d’une prescription, tonifier son périnée peut se révéler crucial pour éviter les risques de fuites urinaires ou s’en débarrasser.

Pince pénienne Uriclip® contre l’incontinence masculine

Uriclip® fait partie des pinces péniennes préconisées comme solutions palliatives en cas de fuites urinaires chez l’homme. Pratique et discrète, elle permet de retrouver sérénité dans les activités quotidiennes.